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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog lcn actualité et histoire sur la mafia italo-américaine accueil philadelphie bonanno divers gambino genovese colombo lucchese contact articles récents john gotti jr - de l'ombre à la lumière - partie 3 19 juillet 2018 , rédigé par xav publié dans #gambino john alite forcément du côté de john alite, le discours est complètement différent. l’ancien associé de la famille gambino fait aujourd’hui le tour des émissions américaines consacrées à la cosa nostra et profite de sa « notoriété » pour délivrer sa version de l’histoire. impliqué dans de nombreux crimes et délits, dont le meurtre et le racket, john alite a toujours raconté avec une certaine facilité, son passé criminel au sein de la famille gambino. avec une certaine forme de relâchement, john alite se considère désormais être rentré dans une phase de rédemption. l’ancien associé de la famille gambino se dit très libre de ses mouvements, loin de se sentir menacé par une organisation criminelle dont il a travaillé pendant des dizaines d’années. d’ailleurs, il n’hésite pas à s’afficher dans certains quartiers ou la cosa nostra a encore une présence significative, comme à howard beach, lors d'une séance d’autographe pour son nouveau livre ou en se montant avec l’une des « vedettes » de l’émission mob wives , ce qui à le dont de choquer la plupart des habitants. depuis l’acquittement de john gotti lors de son dernier procès et la sortie de prison de john alite en 2013, les deux hommes sont en guerre, mais pas un conflit « façon cosa nostra », désormais cette guerre se fait par médias interposés, dans les journaux, dans les émissions de télévision et sur les réseaux sociaux. john alite n’hésite pas une seule seconde à « égratigner », l’égo de son ancien ami : « il est aussi épais qu’une tranche de pizza sicilienne et aussi dur que des fettuccine (une variété de pâtes italienne). il a toujours vécu au crochet de son père ». continuant sur sa lancée, john alite déclara que son ancien ami, était un « idiot autodestructeur », sans « aucune crédibilité ». pour ce dernier, john gotti jr a toujours voulu se faire passer pour un homme dur, qui profita de l’influence de son père et des mafieux qui gravitaient autour de lui pour se hisser au pouvoir. « depuis que nous sommes enfants, il se mutile, se brûle les mains avec des cigares. il jouait aux cartes avec d’autres gars et en même temps qu’ils enchainaient les bières, celui qui perdait devait effectuer des paris débiles. c’était ça sa vie ». toujours selon john alite, les membres de la famille gambino considéraient john gotti jr comme « stupide » et « faible ». plusieurs surnoms peu flatteurs, commencèrent à circuler dans les rangs de cette famille mafieuse. outre celui de dumbfella, donné par les médias américains après une arrestation qui avait permis au gouvernement fédéral de récolter une multitude d’informations sur les membres de la famille gambino, ces anciens collègues mafieux le surnommaient aussi uriel , pour son habitude de porter des pantalons de survêtement au dessus de sa ceinture. de kong « parce que certains mafieux pensaient qu’il se comportait comme un singe » ou encore de blinkies : « ce surnom venait de sa sœur, car il clignotait des yeux quand il mentait, ce qui d’ailleurs arrivait très souvent » déclara de nouveau john alite. mais alors que john gotti dit détester john alite car il est un « rat », mais aussi pour avoir témoigné contre lui, sans succès, lors de son dernier procès, l’ancien associé de la famille gambino déclara que son amitié envers john gotti jr s’était fortement dégradé, après avoir entretenu une relation avec la sœur de john jr, victoria gotti, une chose que cette dernière a toujours démenti : « victoria et moi on se cherchait mutuellement mais personne ne le savait. c’était à une période ou elle se faisait frappé par carmine (agnello, soldat dans la famille gambino) ». d’après john alite, il avait parlé de cette situation à john gotti jr, qui préféra prendre la défense de son beau-frère. il comprit alors qu’il était considéré comme un étranger et non comme un membre à part entière de la famille, juste quelqu’un qui était utilisait pour les affaires de john gotti jr et son père. en parlant de victoria gotti, john alite essaye de se justifier « a l’époque nous étions des gamins, mais quand j’ai dû témoigner, j’ai raconté la vérité. je ne pouvais pas mentir dans un procès fédéral ». lire la suite partager cet article repost 0 quand john gotti s'immisçait dans les affaires de la famille decavalcante 15 juillet 2018 , rédigé par xav publié dans #decavalcante , #gambino giovanni riggi a la fin des années 1980, giovanni « the eagle » riggi, parrain de la famille decavalvante vivait une période particulièrement difficile. a cette époque, les agences gouvernementales l’avaient dans le collimateur dans plusieurs affaires de racket et la pression exercée contre le boss de la famille decavalcante devenait insupportable. giovanni riggi savait que ce n’était plus qu’une question de semaines, voire au mieux de quelques mois, avant de se faire inculper et arrêter, il fallait donc préparer la suite, la survie de la famille decavalcante lors de son incarcération en dépendait. giovanni riggi était intrigué, car il se rendait compte que la famille gambino, essayait d’avoir encore plus emprise sur les affaires quotidiennes des decavalcante, complotant même avec la plupart de ses membres. les gambino et les decavalcante ont toujours eu une relation particulière, respectueuse, mais à la fin des années 1980, les gambino était dirigée par john gotti et sa soif de pouvoir était omniprésente. a cette époque la petite famille du new-jersey utilisait un capitaine de confiance pour passer les messages entre les deux familles, vincent « jimmy » rotondo. mais en 1988, le corps sans vie de vincent rotondo fut retrouvé dans le coffre de sa lincoln. pour le remplacer, giovanni riggi, nomma un autre capitaine, john « johnny boy » d’amato, capitaine d’une importante faction basée dans la ville d’elizabeth dans le new-jersey, mais aussi un proche de john gotti. john d’amato prenait ses nouvelles fonctions très au sérieux, et une fois par semaine, il se rendait au ravenite social club, le siège du parrain de la famille gambino afin de parler business. c’est lors de l'une de ses réunions, que john d’amato commença à parler de certains secrets bien gardés par la famille decavalcante, comme sur les cérémonies d’intronisation. la règle dans la cosa nostra, veut que le nouveau membre, fraichement initié dans sa john d'amato nouvelle famille, puisse « naitre » de nouveau par le sang, alors qu’une image sainte brulant dans ses mains, pendant que ce dernier prête serment d’allégeance. mais à la fin des années 1980, les nouvelles intronisations effectuées dans la famille decavalcante, ne respectaient pas forcements les règles établies. en effet, selon john d’amato, les nouveaux membres étaient recrutés par un serment verbal, effectué par un membre de la hiérarchie, laissant le pistolet et le couteau de côté. cette méthode choqua profondément john gotti, très ancré dans les valeurs de la cosa nostra et demanda alors à giovanni riggi de réintroniser les membres, en utilisant cette fois-ci la bonne façon de procéder. le parrain de la famille decavalcante n’eut d’autre choix que de refaire la cérémonie à une dizaine de membres, mais les tensions entre les deux familles devenaient très pesantes. giovanni riggi n’acceptait pas qu’un membre de sa famille, puisse parler de détails aussi intimes à un parrain d’autre famille et même si elle s’appelle gambino. mais très rapidement, giovanni riggi fut inculpé de racket et condamné à près de quinze années de prison. avec surement l’aval de john gotti, giovanni riggi put garder son titre de parrain, mais le boss de la famille gambino avait déjà un nom en tête pour être le nouvel acting boss des decavalcante et avec l’approbation de giovanni riggi, il nomma devinez qui ?, j